La genesi dei paesaggi terrazzati: il versante di Belvédère-Roquebillière

Un’applicazione del progetto ALPTER

Un esempio di studio territoriale sull’agricoltura dei terrazzamenti sui versanti di una valle nelle Alpi Marittime (Francia meridionale). Scritta per il partner A.D.I. da parte del professor . J. M. Castex e del professor A. Dagorne dell’Università di Nizza Sophia-Antipolis. (Solo versione francese)

Dall’introduzione:

"Les terrasses de culture forçaient déjà l’admiration d’hommes du XVIII me siècle, tel Mirabeau qui estimait impossible de calculer exactement leur superficie en raison des pentes qu’elles couvrent. Le grand observateur des Alpes-Maritimes du 1er Empire Fodéré les présentait comme inévitables dans ce pays tout en pentes. Le géographe des Alpes Occidentales, Raoul Blanchard parlait d’une « terreur religieuse » au spectacle des aménagements des surfaces calcaires des Préalpes de Grasse.

Le choix présent de ce thème est significatif de préoccupations actuelles concernant les terrasses de culture, qui couvrent, il est vrai, 30 à 50 % du territoire des communes des Alpes- Maritimes où elles ne peuvent être simplement considérées comme des paysages fossiles. Elles occupent en effet une place importante dans la vie et la conscience des habitants de ce département. Quelques exemples peuvent en témoigner. On ne peut qu’admirer la somme des efforts fournis par les « anciens » qui ont réussi à « accrocher » quelques rangées de vignes sur les pentes escarpées de la vallée de la Roya au-dessus de Fontan, le mur entourant un seul châtaignier ou plus fréquemment un olivier, à aligner des murs-clapiers aussi larges que les « faïsses » cultivées dans la plaine de Saint-Cézaire. Il y a les souvenirs familiaux des séances hivernales de réparation des brèches ou des murs éboulés, mais aussi le sentiment d’une dégradation aussi impérieuse que les raisons qui ont poussé les hommes à construire les restanques quoiqu’il en coûte, pour vivre de leurs propres ressources en l’absence d’une économie d’échanges bien établie. Admirables sont les paysages dont les modelés sont soulignés par les murs alignés sur les courbes de niveau à l’adret des escarpements des Préalpes, ou par cent ans de façonnement des pentes des collines du delta soulevé du Var pour produire l’œillet niçois. Des plages verdoyantes agrémentent toujours les grands versants de la Tinée et de la Vésubie grâce aux béals qui détournent l’eau, bien à l’amont, dans les vallons affluents.

En fait une étude géographique a montré que sur quelques communes échantillons caractéristiques du domaine méditerranéen, Breil-sur-Roya, Saint-Cézaire-sur-Siagne, Villars-sur-Var, Sigale, moins de 10% des terrasses de culture sont détruites, moins de 20 à 40% sont en mauvais état. Subsiste donc la moitié d’un capital construit presque intact, mais non renouvelable. Quel parti en tirer ? Aider au maintien des utilisations agricoles actuelles, favoriser de nouvelles initiatives, veiller à la sauvegarde des canaux et des sentiers dominés par des terrasses, valoriser des microclimats et des paysages exceptionnels ? Mais ces préoccupations sont-elles prises en compte aujourd’hui ?"